[Bourse] Federica Milano, lauréate d’une bourse de recherche de l’École française de Rome

Federica Milano, doctorante Sorbonne Université / Centre André-Chastel, en co-tutelle avec l’université de la Sapienza de Rome, est lauréate d‘une bourse d’étude de l’École française de Rome (un mois) pour ses recherches de thèse : Relations et échanges entre les arts plastiques et la culture industrielle. Les cas de la France et de l’Italie de la fin de la Seconde Guerre mondiale aux années 1968 (dir. Valérie Mavridorakis, Sorbonne Université ; co-tutelle Antonella Sbrilli, Sapienza Università di Roma).
Le séjour, qui se déroulera entre mai et juin, lui permettra de visiter diverses archives d’artistes, d’entreprises et d’institutions publiques et privées entre les villes de Rome, Milan et Ivrea.

Les bourses de l’École française de Rome

L’École française de Rome propose chaque année des mensualités de bourse, destinées à assurer l’accueil temporaire de jeunes chercheurs dont les travaux nécessitent un séjour en Italie. Les travaux et recherches des bénéficiaires doivent correspondre à la mission scientifique dévolue à l’École française de Rome. Dans ce contexte, les bourses ont pour mission d’aider les doctorants au cours des premières années de leur travail de thèse.
Lauréat.es de la campagne de bourse de l’EFR janvier-juin 2024

Présentation de la recherche doctorale

Si le mécénat d’entreprise attire aujourd’hui l’attention des universitaires et des professionnels du secteur culturel en tant que partie du système économique de l’art contemporain, la question de son évolution dans l’histoire récente et de son lien avec le contexte de l’après Seconde Guerre mondiale semble susciter peu d’intérêt de la part des historiens de l’art. 
Entre considérations générales et analyses ponctuelles, cette thèse vise ainsi à mettre en exergue la complexité des relations que les arts plastiques ont entretenu avec l’industrie privée et publique en France et en Italie entre la fin du conflit et les événements qui ont suivi les mouvements sociaux de mai 1968. Elle finit par lier une partie significative de la production artistique contemporaine à l’essor de l’économie industrielle et dévoile l’influence de cette dernière sur certains choix techniques et esthétiques.

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