Cauchem’Art – Notre sélection d’œuvres pour Halloween – partie 3 [AVERTISSEMENT]

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Que serait Halloween sans sa dose de sang et d’images horrifiques ?

Pour celles et ceux à la recherche de frisson et d’épouvante, nous avons concocté une sélection spéciale qui réunit les œuvres le plus sanglantes que nous ayons trouvé !

ATTENTION !

Certaines de ces œuvres, par leur représentation crue de corps mutilés, par la présence abondante de sang ou par le caractère choquant de ce qui est dépeint, peuvent être difficiles à regarder.

Ne poursuivez pas la lecture si l’un de ces éléments peut heurter votre sensibilité !

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1. Loyset Liédet, Exécution de Hugues le Despenser, vers 1400

Les Chroniques de Jehan Froissart retracent la première moitié de la guerre de Cent Ans qui a opposé, de 1337 à 1453, les royaumes d’Angleterre et de France. Ici est représentée la mise à mort de Hugues le Despenser, selon la coutume intitulée « hang, drawn and quartered » (pendu, traîné sur une claie jusqu’à la potence et mis en quart).

2. Niccolò Circignani et Antonio Tempesta, Fresques de San Stefano Rotondo, XVIe siècle

Dans cette église circulaire du Ve siècle se trouvent des fresques particulièrement sanglantes et impressionnantes : elles illustrent les supplices infligées aux martyrs chrétiens. Réalisées au XVIe siècle par les artistes Pomarancio et Tempesta, les trente-quatre scènes sont accompagnées d’un texte descriptif et du nom de l’empereur romain qui ordonna l’exécution.

3. Anonyme, Gregor Baci, XVIe siècle

Anonyme, Gregor Baci, XVIe siècle, Vienne, Kunsthistorisches Museum.

Ce portrait appartient à la collection de l’Archiduc Ferdinand II. L’œuvre représente le hongrois Gregor Baci aux alentours de 1550 : ce dernier s’était blessé à l’œil lors d’une joute et aurait gardé la lance plantée dans le l’œil pendant un an avant de mourir !

4. Anonyme, Codex Magliabechiano, milieu XVIe siècle

Le codex Magliabechiano est un codex aztèque datant du milieu du XVIe siècle, au moment de la conquête espagnole. Ce document iconographique dépeint les symboles religieux, les scènes rituelles et les coutumes pratiquées par les Aztèques, et dont faisaient partis les sacrifices humains lors de certaines cérémonies !

5. Rubens, Tête de Méduse, 1617-1618

Morte, la Gorgone au teint verdâtre et au regard exorbité n’en est pas moins terrifiante : entourée de scorpions, d’araignées ou de lézards, cette œuvre en mélangeant la peinture d’histoire et la nature morte offre une représentation innovante et effrayante de Méduse.

6. Jan de Baen, Les corps des frères De Wit, 1672-1675

Cette œuvre montre les cadavres et les corps mutilés des frères Johan et Cornelis de Witt suspendus à l’envers sur le Groene Zoodje, le lieu d’exécution devant le Gevangenpoort à La Haye. Les de Witt étaient les ennemis de la Maison d’Orange qui avaient dominé la politique néerlandaise pendant plusieurs années. Le 20 août 1672, victimes d’un complot soigneusement organisé par les Orangistes Johan Kievit et l’amiral Cornelis Trop, ils sont lynchés : leurs cœurs et leurs corps mutilés sont exposés à la foule comme des trophées.

7. Théodore Géricault, Têtes coupées, vers 1810

Avant de réaliser Le radeau de la Méduse, Géricault a réalisé des études pour s’entraîner à représenter les cadavres se rendant même dans les morgues et les hôpitaux. Têtes coupées fait partie de cette série d’études macabres destinées à rendre compte des différentes parties du corps. 

8. Marc Quinn, Autoportrait, 2006

Ce portrait appartient aux “Têtes de sang” de l’artiste Marc Quinn qui a débuté en 1991 une série d’autoportraits réalisés à partir de son propre sang congelé. Pour cela, il a utilisé son propre corps comme matériau puisque le moulage de la tête de Quinn, immergé dans du silicone congelé, a été créée à partir de 4,5 litres de son propre sang, prélevés sur une période d’environ 5 mois.

Joyeux Halloween !

Le comité de rédaction

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